J’ai ressorti la terrible monture mécanique de ma jeunesse, mon fidèle destrier qui me permettait d’aller partout dans les communes alentour. Après un nettoyage du moteur, tout tourne nickel et hier je me suis lancé à l’assaut de l’asphalte.
Malheureusement à 1km de chez moi la maréchaussée m’attendait au rondpoint. J’ai ainsi pu apprendre (à mes dépends) que pour conduire un Solex (mesuré à 25km/h pleine balle sur du plat), il faut un casque (que j’avais) et des gants (que je n’avais pas).
Il faut également faire immatriculer le terrible engin et lui adjoindre une plaque. Et bien évidement, il faut une assurance.
J’ai eu beau argué que ma machine de 1966 achetée 100 F en 1987 à un agriculteur du coin se faisait doubler par tous les cyclistes du dimanche, les zentils gendarmes n’ont rien voulu savoir…
Dura lex, sed lex !