Editeur : Sega/Ace
Plateformes : Multi
Genre : Action/Labyrinthe
Année : 1988
The time bomb is set !
C'est par ces doux mots que commence chaque niveau de ce jeu... Rassurant.
Adapté d’une borne d’arcade de 1987, ce jeu a débarqué sur nos machines personnelles en 1988.
Pour le synopsis, rien que du banal, pour l'originalité on repassera.
Bref, vous incarnez un des deux persos au choix, un mec (Ricky) ou une nana (Mary). Ben vi, l'égalité des sexes, on connaissait déjà, même si cela n'influe pas sur la jouabilité. Vous allez devoir aller buter de l’alien pour (encore un fois !) délivrer ces cons de colons pris en otage sur votre base spatiale, le tout dans un temps imparti, puisque vous aurez auparavant pris le soin d’enclencher la fameuse time bomb, histoire de tout exterminer dans un carnage total et de passer pour un héros à titre posthume, alors que vous n’étiez même pas foutu de mener à bien votre mission. Criant de réalité…
Non mais, quelle idée aussi d’aller les emmerder chez eux ?
Le déroulement est on ne peut plus classique, Avec une vue de dessus, divers bonus à ramasser, des aliens qui apparaissent toujours au même endroit, en bien sûr les fameux colons.
Ces derniers récupérés, il vous suffira de franchir la porte de sortie du niveau pour avoir l’insigne privilège d’aller affronter the king of the bébêtes…
Et là, si le premier niveau fait sourire, les suivants sont autrement plus chauds.
Voir même à s’arracher les trois cheveux qu’il nous reste aujourd’hui trentenaires sur le crâne et à fracasser violemment, non sans une touche de satisfaction personnelle, cette p****n de manette qu’a pas fait ce qu’elle aurait dû contre le mur le plus proche.
On se demande encore aujourd’hui pourquoi ils commercialisaient des joys en forme de grenade à l’époque…
S’il peut paraître simpliste au premier abord, on s’amusait cependant volontiers à refaire les niveaux, à mémoriser chaque apparition d’alien, chaque localisation de bonus afin de les utiliser à meilleur escient, parce que finalement il fallait économiser, le tout pour aller la plus loin possible la fois suivante.
Et bé oui, c’est qu’y avait pas de carte mémoire à l’époque, et il fallait toujours tout se retaper.
Bref, dans la lignée des jeux Sega de l’époque, dur pur, et surtout du dur !
Je l’ai personnellement découvert sur mon ST à l’époque, et par Mame, j’ai pu jouer à la version arcade il y a quelques années…
Ben autant j’ai pris une claque avec le ST, autant l’arcade je trouve moche.
Mais bon, faut replacer ça dans le contexte, l’arcade évolue, le ST a fait ce qu’il a pu…
En tout cas, je l’aime toujours mon Atari, et puis, à l’époque, pas de jaloux, moins d’histoires de gros sous et pratiquement tout le monde pouvait y jouer tant il a été décliné sur les machines concurrentes.
Bref, tout ce bouzin parce qu’aujourd’hui il est remis au goût du jour, sur des plateformes telles que la PS2 et bientôt la Wii, et que pour les plus jeunes puissent comprendre à leur tour le pourquoi de notre engouement pour ces vielles bécanes de 200 kg uniquement destinées à faire tourner un vulgaire Pac-Man, alors que le leur est mieux sur leur téléphone portable.
Simple, efficace et addictif ! Comme quoi, c’est vraiment dans les vieux pots…
Je vous laisse avec quelques captures :
Le Cab :
Le Flyer :
La version arcade :
La version Amiga :
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